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Embarquer l’IA au service de nos missions | 63e convention

De plus en plus d’organisations testent l’intelligence artificielle dans leur gestion des réclamations. Si son usage demeure émergent, certains retours d’expérience esquissent des pratiques concrètes, efficaces et duplicables.

À la CNAV, l’IA générative a été introduite pour assister les agents dans le traitement des avis publiés sur la plateforme « Je donne mon avis ». L’outil propose un premier jet de réponse, que l’agent relit, corrige et personnalise avant envoi. Cette pratique permet un gain de temps significatif, sans perte de qualité, avec un haut niveau de contrôle humain. Une attention particulière est portée à la tonalité et à la clarté des explications, comme à la traçabilité des modifications. Résultats : des agents soulagés sur le rédactionnel et une satisfaction de + 10 points.

Chez Best Western France, l’IA est intégrée dans les canaux conversationnels. Un voicebot et un chatbot, connectés au CRM, permettent de répondre instantanément aux demandes fréquentes, avec une automatisation de 85 % des requêtes standards. Le client bénéficie d’une réponse contextualisée, personnalisée et disponible 24/7. Là aussi, un effet de +16 points de satisfaction et une meilleure disponibilité des conseillers pour les sujets complexes.

Autre bonne pratique : la montée en compétences collective. Chez Best Western, tous les collaborateurs ont été formés à l’usage d’un GPT interne, sécurisé et adapté aux besoins métier. À la CNAV, les agents enrichissent le système en continu, en qualifiant les réponses générées. Cette implication crée de l’adhésion et améliore la performance des outils.

Côté posture, l’IA ne remplace pas la relation humaine, mais en devient un appui. Dans les deux cas, les entreprises ont veillé à rester maîtres de la validation finale, notamment sur les cas émotionnellement sensibles ou impliquant une reconnaissance du tort.

La littérature scientifique éclaire ces pratiques en soulignant que la justice perçue demeure centrale : le client attend d’être traité avec considération, transparence et efficacité. Si l’IA permet une réponse plus rapide et structurée, elle doit rester au service d’un processus perçu comme juste. Paradoxalement, une réponse imparfaite est majoritairement mieux acceptée lorsqu’elle est attribuée à une machine plutôt qu’à un humain.

Au final, les premiers usages montrent que, bien pilotée, l’IA ne déshumanise pas la relation. Elle libère du temps, structure la réponse et améliore ainsi la réactivité, tout en maintenant l’écoute là où elle est indispensable.

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